Ça bouge dans la demi-lune

(De gauche à droite: Rachael Anderson, Emma Stevens, Rachael Karker)

Selon le jeune skieur de slopestyle Max Moffat, « les Jeux olympiques représentent le rêve ultime ». Ce membre de l’équipe Prochaine génération a quitté Caledon en Ontario il y a deux ans pour aller s’entraîner à Calgary dans ce qu’il considère être le meilleur centre de demi-lune au pays, soit celui de WinSport. Le rêve ultime a changé à une vitesse record, car l’épreuve de slopestyle n’a fait son entrée dans le programme olympique qu’en 2014.

Freestyle Canada a agi rapidement pour suivre le rythme en créant des programmes de développement tels que l’équipe Prochaine génération. L’objectif est de créer un environnement d’entraînement hautement professionnel pour que ses meilleurs jeunes athlètes deviennent de futurs champions olympiques. L’équipe connue sous le nom de « Park & Pipe » comprend des athlètes de slopestyle et de demi-lune qui affichent un haut potentiel de médailles pour 2022.

Le programme a été créé grâce à un partenariat de collaboration entre Freestyle Canada, l’Institut canadien du sport de Calgary, WinSport et À nous le podium (ANP). Comme dans un camp, les athlètes se réunissent au même endroit régulièrement durant l’année pour des camps d’entraînement intenses.

« Nous sommes ici en raison des installations, explique Julie Stegall, directrice, Développement des athlètes de haute performance de Freestyle Canada. La demi-lune est la meilleure au pays et elle est entretenue selon les normes de la Coupe du monde. Freestyle Canada et WinSport ont investi beaucoup de ressources sur cette demi-lune. »

L’Institut canadien du sport de Calgary reconnaît l’importance d’établir des normes élevées en matière de soins et de professionnalisme pour l’équipe. « Nous avons travaillé très fort pour les traiter comme une équipe nationale, explique Miranda Sallis, gestionnaire, Services à la performance. Avant que l’équipe ne commence à s’entraîner à l’ICS Calgary, le taux de blessures était élevé et, jusqu’à maintenant, nous nous sommes concentrés sur des services comme la physiothérapie ».

Les athlètes et les entraîneurs ont le regard tourné vers les Jeux olympiques de 2022 et leur niveau de professionnalisme est impressionnant selon Mme Stegall. « Les athlètes sont prêts pour ce type de soutien, dit-elle. Nous savions que cela allait arriver et nous avons un groupe remarquable. Ça bouge dans la demi-lune. »

Pour Max, 18 ans, avoir la chance de s’entraîner auprès d’athlètes de différents sports a été une expérience inspirante et révélatrice. « Au début, c’était amusant de voir comment les autres athlètes s’entraînent. J’étais dans le gymnase et je regardais les bobeurs courir sur la piste en traînant des poids derrière eux, se souvient-il en riant. Au départ, c’était un peu intimidant, je me disais que je ne méritais pas d’être là. Mais maintenant, c’est très motivant de s’entraîner auprès de ces athlètes. »

Mme Stegall précise que les athlètes de Prochaine génération sont très reconnaissants de leurs nouvelles installations d’entraînement. « Chaque fois qu’ils entrent à l’ICS Calgary, ils se sentent privilégiés et se réjouissent d’avoir cette chance. »

Max est extrêmement content de faire partie de cette équipe et dit qu’il n’y a rien de mieux que cet endroit. « La montagne est incroyable. La demi-lune et le parcours de slopestyle sont formidables. Tout ce dont nous avons besoin se trouve au même endroit. »

Les athlètes de Prochaine génération de Freestyle Canada se disputent les places convoitées du Canada pour la Coupe du monde afin de prouver qu’ils ont ce qu’il faut pour réussir sur la scène internationale.

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
07/12/16

La recherche des prochains médaillés olympiques est lancée

Le programme novateur du Camp des recrues RBC vise à trouver la perle rare et prend actuellement de l’ampleur partout au pays. Depuis maintenant deux ans, le programme unique de recrutement d’athlètes cherche partout le prochain grand athlète olympique canadien. Qui cela sera-t-il?

La recherche des prochains médaillés olympiques est lancée avec 25 épreuves de qualification locales et cinq épreuves finales régionales dans tout le pays. Le programme est ouvert aux athlètes âgés de 14 à 25 ans et cible à la fois les jeunes athlètes doués dans leur sport et les athlètes plus âgés avec un potentiel inexploité pour un autre sport. Des sports comme le bobsleigh, l’aviron et l’athlétisme sont prisés par des athlètes fougueux qui s’intéressent à ces sports lorsqu’ils sont plus âgés; le Camp des recrues RBC sait que des étoiles cachées attendent qu’on les découvre.

La vitesse, la puissance, la force et l’endurance des athlètes sont évaluées grâce à plusieurs tests. Les athlètes visent aussi à atteindre des étalons de performance élaborés par les organismes nationaux de sport (ONS) qui cherchent à dénicher des athlètes talentueux avec le potentiel de remporter une médaille olympique.

La RBC s’est associée au Comité olympique canadien (COC), à la Fondation olympique canadienne, à CBC Sports et au réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada (RISOP) pour mettre en œuvre le programme.

En Alberta, l’ICS Calgary a été engagée pour planifier les épreuves de qualification locales dans cinq Alberta Sport Development Centre ainsi que les épreuves finales régionales à l’ICS Calgary. Miranda Sallis, directrice des services de performance à l’ICS Calgary, est responsable de la planification et de la gestion des épreuves; elle envoie aussi des spécialistes en physiologie de l’ICS Calgary aider à évaluer les athlètes. « Il s’agit vraiment d’efforts collaboratifs qui nécessitent beaucoup de coordination entre les partenaires », dit-elle.

Wendy Moar, coordinatrice du Alberta Sport Development Centre Northwest de Grande Prairie, est ravie d’organiser des épreuves de qualification locales. « Nous sommes emballés à l’idée d’organiser les épreuves et d’y participer, dit Mme Moar. Il s’agit d’un rôle important que notre centre peut jouer. Notre objectif et notre mandat consistent majoritairement à se spécialiser dans la prestation de services de sciences du sport qui aident les athlètes à passer au niveau supérieur; le programme du Camp des recrues RBC correspond parfaitement à cet objectif. »

Jamie Strauss fait partie des athlètes qui cherchent à percer; c’est une joueuse de volleyball de cinquième année au collège régional de Grande Prairie. Jamie, 23 ans, veut utiliser ses talents sportifs pour passer du volleyball à un nouveau sport, comme l’aviron. « Je pense que c’est une formidable occasion pour des athlètes comme moi, dit-elle. Je suis impatiente de participer et de voir ce dont je suis capable. »

Jusqu’à 50 athlètes de tout le pays pourraient bénéficier de financement, de mentorat et de soutien supplémentaires de la part de la RBC et de la Fondation olympique canadienne pour alimenter leur passion et leurs rêves olympiques. Le meilleur athlète de chaque épreuve finale régionale du Camp des recrues RBC vivra aussi une expérience olympique merveilleuse : un voyage aux Jeux olympiques d’hiver de 2018 à Pyeongchang en Corée du Sud.

Être découvert constitue une perspective excitante pour n’importe quel athlète, mais ce que le Camp des recrues RBC offre surtout est un autre moyen pour les athlètes d’atteindre leurs objectifs. « Je le vois comme une chance pour un athlète, qui fera tout son possible pour participer au programme, affirme Mme Moar. Celui-ci offre de nombreuses possibilités. »

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
01/02/17

 

Le Camp des recrues RBC comble un besoin

Il faut des efforts concertés pour découvrir de nouveaux athlètes de talent. Le système sportif canadien a pendant longtemps négligé cette recherche, qui exige de suivre l’évolution des jeunes athlètes depuis leurs débuts jusqu’à l’élite sportive de haut niveau. À sa deuxième année, le Camp des recrues RBC instaure une dynamique à l’échelle nationale et attire des milliers d’athlètes lors d’événements de qualification. En Alberta seulement, environ 400 athlètes participeront à quatre événements de qualification.

À ce jour, trois événements de qualification régionaux ont eu lieu en Alberta, soit à Grande Prairie, à Lethbridge et à Okotoks, alors qu’un autre est prévu à Edmonton le 8 avril. Les athlètes masculins et féminins offrant les meilleures performances lors de ces événements de qualification se mesureront les uns aux autres à l’ICS de Calgary, lors de la finale régionale le 6 mai.

Le programme Camp des recrues RBC offre aux jeunes athlètes une occasion de prendre part à des événements de reconnaissance des talents qui visent à évaluer la puissance, la force, la vitesse et l’endurance. L’objectif du programme consiste à trouver des athlètes talentueux et à leur offrir la possibilité d’essayer un nouveau sport dans lequel ils sont susceptibles d’exceller.

Kayla Dodson, 24 ans, s’est distinguée comme la meilleure athlète féminine lors de l’événement de Grande Prairie. Elle a joué au hockey féminin interuniversitaire pendant cinq ans tout en étudiant les sciences du sport. Elle travaille maintenant en tant que préparatrice physique au centre de développement sportif de l’Alberta de Grande Prairie.

Elle n’est pas certaine dans quel sport elle pourrait exceller, mais indique qu’elle aimerait faire l’essai du cyclisme sur courte piste. Elle est consciente que la route menant aux Jeux olympiques est longue et que seul un petit nombre d’athlètes y parviennent. Elle nous rappelle quand même que « tous les athlètes rêvent de participer aux Jeux olympiques ».

Selon Joshua Riker-Fox, participant au programme Athlètes Olympiques RBC et aux épreuves du pentathlon moderne aux Jeux olympiques de 2008, le programme Camp des recrues RBC comble un besoin au sein du système sportif canadien. « C’est vraiment formidable que RBC ait pris l’initiative d’aider à combler ce manque », indique-t-il. « Je crois que les athlètes ne manqueront pas la chance de prendre part à cette initiative, particulièrement dans les sports moins techniques. Il s’agit d’une excellente occasion de reconnaître les athlètes prometteurs. »

Voilà sûrement l’espoir de plusieurs organismes nationaux de sport (ONS), dont onze participent au programme, y compris dans les domaines du cyclisme, de l’aviron et de l’athlétisme. Ils recherchent tous des athlètes au fort potentiel dans leur sport. Après les événements de qualification, l’ICS de Calgary entrera en contact avec des représentants des ONS pour comparer les données sur les performances des athlètes avec les normes établies par ces organismes pour tenter de sélectionner de nouveaux athlètes au potentiel important dans un sport en particulier.

Pour Miranda Sallis, gestionnaire des services en matière de performance à l’ICS de Calgary, le fait que tous les partenaires se mobilisent derrière un objectif commun est une expérience positive. « Il est formidable de collaborer avec les centres de développement sportif de l’Alberta, la Fondation olympique canadienne et RBC pour attirer de nouveaux athlètes pouvant présenter un fort potentiel dans certains sports », précise Mme Sallis. « La réaction à l’égard du programme est très encourageante ».

Lorsque Kayla Dodson allait à l’école en Australie, elle se souvient avoir connu des programmes de reconnaissances des talents au niveau primaire qui cherchaient à reconnaître les athlètes prometteurs. « L’approche est différente là-bas », indique-t-elle. « Je me souviens m’être dit que le Canada devrait avoir une initiative semblable ». C’est maintenant une réalité grâce au Camp des recrues RBC.

À tous les athlètes anonymes qui cherchent une occasion de briller, prenez votre courage à deux mains et inscrivez-vous au Camp des recrues RBC! Vous ne savez pas où vous pourriez terminer.

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
05/04/17

Paving the Pathway to the Podium

Budding athletes dream of the Olympic podium, but from a distance – it’s a long way off. This precious dream is held deep down in their young hearts by the belief that it is possible to one day step up and earn that glorious, coveted medal on the day it matters most. That the prize remains a distant goal is not a concern, in fact it is the great distance that must still be traveled that drives the next generation of Canada’s best.

It is not just through dreams that Olympic medals are won – it is the end result of years, if not decades, of dogged and meticulous preparation. This preparation begins long before the young athletes reach the elite level, at a time when they are the most malleable, adaptable and willing to learn.

The CSI Calgary, alongside a network of seven Alberta Sport Development Centres (ASDCs), recognizes this timeframe as an opportunity to help prepare young athletes for the next level. In Alberta, the pathway to the podium is being intentionally and methodically paved, by a joint CSI Calgary-ASDC effort that aims to enable emerging athletes reach their goals. Since 2009, the ASDCs have worked closely with both the CSI Calgary and the Provincial Sport Organizations (PSOs) of nineteen targeted sports to identify needs and deliver the right services and resources.

One of the primary goals is to introduce athletes to sport science services at a younger age. By partnering with the CSI Calgary, the ASDCs are able to introduce the kind of philosophy, language and science to the emerging athlete so that when they progress to the next level, it’s not all new. Reid Bilben, Manager of the ASDC in Calgary, says, “Bringing sport science to the forefront of the development pathway is a key factor in preparing the athletes.” He adds, “We are more intentional with what we are doing, we are more targeted and strategic than we have ever been.”

According to Miranda Sallis, Manager of Performance Services at CSI Calgary, the partnership also aims to extend the CSI Calgary approach to the PSO level. “The goal is to standardize the system by filtering down those best practices, like identifying gaps in an athlete’s performance or implementing the correct testing protocol and how to interpret results. The result is that there is a pathway for them to succeed,” she says.

Sallis also recognizes the importance of a targeted approach that best serves the athletes. “There are so many layers of influence on a young athlete,” she says, “We are trying to answer the question – ‘What do the athletes actually need?’ We are looking at laying the right foundation instead of just throwing everything at them and hoping something works.” This intentional approach has led to systematic alignment throughout the athlete development pathway.

The impact of the partnership extends to the five rural ASDCs as well. Scott Fraser, Director of High Performance Sport at Alberta Sport Connection, says, “ASDC is a good opportunity for the clubs to have their athletes have access to sport science.” Additionally, there is a component of knowledge sharing and educating local coaches, which Sallis says “opens their eyes to what is potentially available to them.”

It’s not just the young athletes that have big dreams, the proponents of this partnership have a dream too. Says Sallis, “In a perfect world, the pathway would lead from the ASDC, to Next Gen to National Team to the Olympic Podium.”

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
15/06/16

RBC Training Ground Fills The Gap

It takes a concerted effort to discover new athletic talent – an area that has often been overlooked in the Canadian sport system, which relies more on the progression of young athletes from the grassroots level up to high performance. In its second year, RBC Training Ground is building momentum across the country, attracting thousands of athletes for qualifying events. In Alberta alone, approximately 400 athletes will participate in four qualifying events.

To date, three regional qualifiers in Alberta have been completed, in Grande Prairie, Lethbridge and Okotoks, with one more on April 8 in Edmonton. The top male and female athletes from these qualifiers will compete at the CSI Calgary in the regional final on May 6.

The RBC Training Ground program offers young athletes an opportunity to participate in a series of talent identification events testing for power, strength, speed and endurance. The idea is to find talented athletes and provide them with an opportunity to try a new sport in which they might be well-suited to excel.

Kayla Dodson, 24, was the top female athlete from the Grande Prairie event. Dodson played CIS women’s hockey for five years while she was studying sport science and now works for the Alberta Sport Development Centre as a strength and conditioning coach in Grande Prairie

Dodson isn’t sure what sport she would excel at but says she would like to try sprint track cycling. She knows it’s a long road to the Olympics and that very few athletes make it. Still, she says, “it’s every athlete’s dream to be an Olympian.”

According to Joshua Riker-Fox, RBC Olympian, 2008 Modern Pentathlon, RBC Training Ground fills a missing piece in the sport system in Canada. “It’s quite amazing that RBC has been able to step in and help fill this big gap,” he says. “I have to believe that by providing this opportunity athletes will present themselves, especially in sports that are less technical. This is a great opportunity to identify athletes early on.”

That is certainly the hope of many National Sport Organizations (NSOs), 11 of which are involved in the program, including Cycling, Rowing and Athletics. They’re all looking to find athletes with potential in their sport. Ultimately, CSI Calgary staff will connect with representatives from the NSOs to compare athlete performance data with NSO standards to try and identify additional athletes with potential in a specific sport.

For Miranda Sallis, Performance Services Manager at CSI Calgary, seeing all the partners coming together to work on a common goal has been a positive experience. “It has been exciting to work with the regional Alberta Sport Development Centres, the Canadian Olympic Foundation, and RBC to attract potential new talent to high performance sport,” says Sallis. “The response to the program is very encouraging.”

When Dodson was attending school in Australia she recalls seeing talent identification programs at the grade school level, testing for athletes with potential. “It’s a different world over there,” she says. “I remember thinking ‘I wish Canada had something like that.’” Now it does – RBC Training Ground.

For all those undiscovered athletes out there looking for their own chance to shine, take heart and take a chance – sign up for RBC Training Ground. You never know where you might end up.

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
05/04/17

S’attaquer aux commotions cérébrales

Les blessures peuvent être synonymes de désastre pour les athlètes, surtout si elles sont graves. Les athlètes les redoutent, car elles représentent des obstacles inhabituels pour eux : repos forcé, récupération et exercices uniquement dans le but de retrouver les capacités perdues. Il y a une blessure en particulier qui est très pénible à surmonter, car elle peut ébranler un athlète indéfiniment et compromettre sa qualité de vie : la commotion cérébrale.

Une commotion cérébrale est une lésion cérébrale qui survient lorsqu’un athlète reçoit un coup à la tête, au cou ou à toute autre partie de son corps qui transmet une impulsion au cerveau. Elle entraîne une multitude de symptômes immédiats, souvent à long terme, comme des maux de tête, des étourdissements, des nausées, de la fatigue, une sensibilité à la lumière et une vision trouble. Les athlètes peuvent aussi souffrir d’un temps de réaction réduit, d’irritabilité, de confusion ou de l’impression de se trouver dans une sorte de brouillard.

La commotion cérébrale affaiblit des fonctions cérébrales, ce qui nuit à des aptitudes que nous tenons pour acquises, celles à l’origine de la performance des athlètes, comme le temps de réaction, l’équilibre, la concentration et le jugement. Elle compromet la capacité de l’athlète à prendre des décisions, alors qu’il attend avec impatience le moment de guérir et de revenir à la compétition. Un sentiment de désespoir et d’impuissance envahit l’athlète, qui ne se pose qu’une seule question : « Quand me sentirai-je normal à nouveau? »

Heureusement, les athlètes souffrant d’une commotion cérébrale peuvent compter sur le chef de file mondial en la matière, le Dr Brian Benson, médecin-chef et directeur de la médecine du sport de l’ICS Calgary. Le Dr Benson s’efforce d’améliorer continuellement les normes en matière de soin des athlètes victimes d’une commotion cérébrale. Au cours des dernières années, lui et son équipe de recherche ont mis en place un nouveau protocole novateur pour évaluer les symptômes des commotions cérébrales chez les athlètes à l’aide d’un appareil robotisé nommé KINARM (Kinesiologic Instrument for Normal and Altered Reaching Movements).

Avec l’appui d’À nous le podium, de WinSport, de l’ICS Calgary et du Hotchkiss Brain Institute, le KINARM fit créé pour mesurer les fonctions cérébrales de manière objective, fiable, précise et chiffrable. Lorsqu’un athlète subit une commotion cérébrale, on vérifie la présence de symptômes en comparant les résultats enregistrés après la blessure avec ceux obtenus lors de tests précédents servant de référence.

« Cette technologie et les tests que nous avons conçus changent la donne pour les athlètes de haut niveau, a souligné le Dr Benson. Nous pouvons mesurer les capacités de l’athlète comme la prise de décisions en une fraction de seconde, la planification visuelle spatiale et la coordination des mouvements. Nous les comparons ensuite aux tests de référence, ce qui nous aide à déterminer si un athlète est complètement rétabli de sa commotion cérébrale ou s’il est à risque de blessures supplémentaires. »

Les tests sont plus objectifs que l’observation humaine. Ils peuvent révéler des anomalies subtiles qui pourraient passer inaperçues lors d’un examen clinique et d’une évaluation cognitive. Donc, le KINARM clarifie et rend plus objectifs les aspects vagues du rétablissement à la suite d’une commotion cérébrale. Comme l’explique le Dr Benson : « Les tests facilitent le travail difficile de l’équipe de gestion multidisciplinaire pour décider du moment où l’athlète est en mesure de revenir à la compétition. »

Jon Kolb, directeur, Science du sport, médecine et innovation d’À nous le podium, mentionne que le besoin de combler une lacune en matière de soins après une commotion cérébrale est à l’origine de son appui de la recherche du Dr Benson et du KINARM. « Nous l’avons fait parce qu’aucune mesure de référence valide n’existait dans le monde, a-t-il expliqué. Nous sentions que c’était notre responsabilité d’avoir des mesures de référence valides pour pouvoir aider les athlètes victimes d’une commotion cérébrale. »

Grâce à ce nouvel outil, le Dr Benson et son équipe ont révolutionné le diagnostic, le suivi et la gestion des commotions cérébrales. C’est d’une valeur inestimable pour les athlètes de haut niveau parce qu’il définit clairement le rétablissement tout en les protégeant des risques sur la santé à long terme d’une nouvelle commotion cérébrale. Selon le Dr Benson, même si le processus de rétablissement est très pénible, c’est l’un des principaux avantages de cette technologie. « On ne peut pas tromper la machine », conclut-il.

Cette technologie est maintenant à la disposition du public par le biais du nouveau programme de commotion sport WinSport et Benson Concussion Institute. Pour en savoir plus sur ce programme, www.winsport.ca.

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto

The Search Is On

A needle in a haystack meets a diamond in the rough – so hopes the innovative RBC Training Ground campaign that is currently gaining momentum across the country. Now in its second year, the unique athlete recruitment program is searching far and wide for Canada’s next great Olympian. Who will it be?

The search is on at 25 local qualifying events and five regional finals throughout Canada. The program is open to athletes aged 14-25, targeting both young athletes that are talented in their sport as well as older athletes with untapped potential to transfer to a new sport. Sports like bobsleigh, rowing and athletics are filled with explosive athletes who come to these sports later in life – and RBC Training Ground knows there are hidden stars waiting to be found.

Athletes are evaluated on their speed, power, strength and endurance through several different tests. They are also aiming to achieve performance benchmarks set by National Sport Organizations (NSOs) scouting for talented athletes with Olympic medal potential.

RBC has partnered with the Canadian Olympic Committee (COC), the Canadian Olympic Foundation (COF), CBC Sports and the Canadian Olympic Paralympic Sport Institute Network (COPSIN) to run the program.

In Alberta, CSI Calgary has been engaged to plan the local qualifiers at five Alberta Sport Development Centres (ASDC) and the regional finals at CSI Calgary. Miranda Sallis, Manager of Performance Services at CSI Calgary, is responsible for planning and managing the events and is also sending CSI Calgary physiology staff to help evaluate the athletes. “It’s a truly collaborative effort that requires a lot of coordination between the partners,” she says.

Wendy Moar, ASDC NW Coordinator in Grande Prairie, is thrilled to host a local qualifier. “We are very excited to host the event and be a part of it,” says Moar. “It’s a huge role that our centre can fill – a big part of our purpose and mandate is specializing in providing sport science services that help athletes get to the next level and the RBC Training Ground Program aligns very well with that goal.”

One athlete looking for a break is Jamie Strauss, a fifth-year volleyball player at Grande Prairie Regional College. Strauss, 23, is looking to make use of her athletic talents to make the jump from volleyball to a new sport like rowing. “I think it’s an amazing opportunity for athletes like me,” she says. “I’m excited to go out and see what I can do.”

Up to 50 athletes from across the country could receive additional funding, mentorship and support from RBC and the COF to fuel their passion and Olympic dreams. The top performer from each RBC Training Ground regional final will also receive the ultimate Olympic experience – a trip to the 2018 Olympic Winter Games in Pyeongchang, South Korea.

Being discovered is a thrilling prospect for any athlete, but more importantly what the RBC Training Ground program offers is another avenue within the sport system for them to reach their goals. “I see it as an opportunity for an athlete to work towards and make it their goal to be a part of the program,” says Moar. “It opens up a lot of opportunities.”

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
01/02/17

Things Are Brewing in the Half Pipe

(left to right:  Rachael Anderson, Emma Stevens, Rachael Karker)

“The Olympics are the ultimate dream.” So says young Canadian Slopestyle skier Max Moffat. The NextGen team member moved west to Calgary from Caledon, Ontario two years ago to train at what he says is the best halfpipe facility in Canada, located at WinSport. Given that that the slopestyle ski event was only added to the Olympic program in 2014, the ultimate dream has evolved at a record pace.


Freestyle Canada has moved quickly to keep up, establishing development programs like the NextGen team. The goal is to foster a highly professional training environment for its best young athletes to grow into future Olympic champions. The ‘Park & Pipe’ team, as it is known, is comprised of Slopestyle and Halfpipe athletes identified as having high medal potential in 2022.

The program was established through a collaborative partnership between Freestyle Canada, the CSI Calgary, WinSport and Own the Podium (OTP). The program operates under a camp-based model where the athletes come together in one location frequently throughout the year for intense training camps.

“We’re here because of the facilities,” says Freestyle Canada’s Director of High Performance Athlete Programs, Julie Stegall. “The half-pipe is the best in the country and is maintained at World Cup standards. Freestyle Canada and WinSport have put a lot of resources into that pipe.”

The CSI Calgary recognizes the importance of establishing a high standard of care and professionalism for the team. “We really worked hard to treat them like a National Team,” explains Miranda Sallis, Manager of Performance Services. “Before the team started training at CSI Calgary there was a high injury rate so things like physiotherapy have been a huge focus so far,” she adds.

With their sights set on the Olympics in 2022, Stegall says the level of professionalism among the athletes and coaches is impressive. “The athletes are ready for this kind of support,” she says. “We knew this was coming and we have a strong group. Things are brewing in the pipe.”

For Moffat, 18, the chance to train alongside athletes from different sports has been an eye-opening and inspiring experience. “At first it was funny to see how the other athletes train. I’d be in the gym and look over at the bobsledders running down the track dragging weights behind them,” he recalls, laughing. “At first it was a bit intimidating, like ‘I don’t deserve to be here’, but now it’s really motivating to train alongside those guys.”

Stegall says the NextGen athletes are extremely thankful for their new training facilities. “Every time they walk into the CSI Calgary they feel special and are so appreciative of the opportunity.”

Moffatt says he’s ‘stoked’ to be a part of this team and that it doesn’t get any better than where he is now. “The hill is awesome. The Halfpipe and Slopestyle setup is amazing. We have everything we need in one spot.”

The NextGen Freestyle athletes are vying for Canada's coveted World Cup spots to prove they have what it takes to make it on the world stage.

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
07/12/16


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